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AUXERRE
Dernière modification le 07.10.2020

Tour horloge

Pendant les deux prochaines années, la Tour de l’Horloge, monument emblématique d’Auxerre, va connaître de nombreuses rénovations. 

En effet, cette tour, construite au 12ème siècle sous le nom de tour Gaillarde, a besoin d’une remise en état complète pour permettre aux habitants et touristes d’en profiter pleinement. La charpente sera ainsi renforcée, les trois cloches réparées, et les dorures de la flèche et du cadran restaurées.

De l’échafaudeur, au maçon, en passant par l’archéologue, de nombreux cœurs de métiers seront représentés tout au long de ce chantier. Découvrons ensemble les principaux.

 

L’échafaudeur

L’échafaudage actuellement installé est haut de 42 mètres et comprend 22 niveaux. Il permet alors à tout artisan d’accéder à n’importe quel palier de la Tour en toute sécurité. L’échafaudeur ne fait pas que monter et démonter l’armature. Avant l’installation, il doit également réaliser de nombreux calculs pour la dimensionner au projet.

 

Le charpentier

Le charpentier, en plus de restaurer la charpente sous le toit de la tour, intervient dans les étages intermédiaires du bâtiment. Il y crée de nouveaux planchers et réalise les échelles d’accès vers le sommet. Il rénove ainsi l’ensemble des éléments en bois de la tour.

Les travaux s’effectueront de l’automne 2020 au printemps 2021.

 

Le couvreur

Le couvreur refait l’ensemble du toit en ardoise et remplace les arêtes en plomb. Ces arêtes sont actuellement un élément dangereux pour la structure car le plomb est en contact direct avec la charpente, ce qui fait pourrir lentement le bois. Ainsi, toute la flèche menace de s’effondrer.

La reprise de la couverture de la tour sera réalisée de l’hiver 2020 au printemps 2022.

 

L’électricien

L’électricien gère la mise en lumière de la tour : à l’intérieur pour un éclairage technique et à l’extérieur pour un éclairage architectural mettant en valeur l’édifice. Il s’occupera également de l’alimentation en électricité du mécanisme qui fera tourner l’horloge et des marteaux qui feront tinter les cloches.

 

Le maçon

Le maçon s’occupe de la pierre et du béton dans la tour. Il crée les supports pour les échelles et surtout, rebouche avec des pierres de taille les baies de la tour bouchées grossièrement auparavant.

 

Le doreur

Le doreur appose des feuilles d’or sur certains éléments de la flèche pour la faire briller à nouveau et lui redonner toute sa magnificence. Il s’occupe également des cadrans des deux côtés de la tour, ainsi que de ses flèches. Les pointes en soleils et demi-lunes seront en effet à nouveau dorées.

Les travaux de dorure s’effectueront à la toute fin du chantier en hiver 2021, juste avant la dépose de l’échafaudage qui aura lieu au printemps 2022.

 

L’archéologue

L’archéologue cherche à en apprendre davantage sur l’histoire de la tour. A l’intérieur, il fouille méthodiquement son sol. A l’extérieur, il repère les éléments d’évolution du bâti.

 

Le campaniste

Le campaniste restaure les cloches de la tour afin qu’elles puissent sonner à nouveau. Il s’occupe également du mécanisme et des cadrans de l’horloge.

La dépose des cloches sera réalisée au automne 2020 pour une nouvelle pose au printemps 2021.

 

La Tour de l'horloge a-t-elle toujours été comme nous la connaissons ?

La Tour de l’Horloge n’a pas toujours ressemblé au bâtiment que nous voyons actuellement. En effet, construite sur les fondations de l’enceinte gallo-romaine au 12ème siècle, sous le nom de tour Gaillarde, aucune horloge, ni cadrans n’étaient présents sur l’édifice. L’horloge arrivera bien plus tard, en août 1457, à l’emplacement que l’on connaît. A cette époque, l’installation d’une horloge était un acte fort et un réel signe d’urbanité. Les habitants comprenaient enfin l’importance de mesurer le temps, pour mieux le maîtriser.

 

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