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AUXERRE
Dernière modification le 01.04.2019

Ce sont trois femmes, trois profils différents, mais avec un point commun : elles ont franchi le cap de l'entrepreneuriat. Que ce soit via un statut d’auto-entrepreneur, ou via une SAS, SARL, elles ont décidé de se mettre à leur compte et de partir à l’aventure.

 

Voici l’histoire de ces trois femmes, accompagnées par la BGE, qui ont entrepris sur l’agglomération auxerroise !

 

Lust Carole

Carole Lust, naturopathe

Après 25 ans de travail dans un commerce avec son ex-mari, Carole décide de travailler dans un domaine qui l’intéresse réellement.

Elle se tourne alors vers la naturopathie et suis une formation d’un an au sein de l’école parisienne ISUPNAT. « A la fin de cette formation, j’ai eu une peur bleue de me lancer seule, j’avais pleins de doute. Par chance, j’ai trouvé un accompagnement pour aider à entreprendre à la BGE : Des elles pour entreprendre ».

Cette formation de 5 semaines, dédiée aux femmes, permet avant tout d’aborder les différents thèmes pour monter sa structure. « Au premier atelier, je me souviens c’était autour des chiffres, et là j’ai paniqué et je me suis dit qu’au final je n’allais pas m’installer, que je n’étais pas faite pour cela ». Heureusement, les divers formateurs et intervenants permettent d’attaquer les peurs des futures entrepreneuses. Retours d’expériences, montage financier, stratégie commerciale, tout est abordé pour mener à bien leur projet.

« Ce qui a déclenché mon installation ? Avoir trouvé le local. Il correspond tout à fait à ce dont j’ai besoin, et ne coûte pas très cher ».

Cela fait maintenant un peu plus d’un mois que Carole a sauté le pas, et s’est installée rue Joubert avec un statut d’auto-entrepreneuse. Elle y exerce la naturopathie, mais également le magnétisme, domaine dans lequel elle s’est formée pour compléter ses connaissances.

Veranika

Veranika Kasyanava, exportatrice de vin et interprète

Biélorusse d’origine, Veranika y passe toute son enfance et y réalise un master d’interprète. Quand elle arrive en France, dans les années 2000, elle décide de se rediriger et s’oriente vers une licence pro dans le vin. Domaine qu’elle ne connaissait pas particulièrement mais dans lequel elle vouera une réelle passion.

A la fin de ces études, et de manière tout à fait naturelle, elle reprend une société dans l’export de vin avec son ex-conjoint pendant une dizaine d’années. « A la suite de mon divorce, mon ex-conjoint souhaitait garder la société. De mon côté, ma passion pour le vin était toujours présente et je voulais continuer à garder mon indépendance. J’ai du coup remonté une société dans le même domaine en me spécialisant sur le marché de l’Europe de l’Est ». Un accompagnement avec Pôle Emploi puis la BGE lui permis ainsi de monter sa SAS en octobre 2017.

Actuellement, Veranika dispose d’une dizaine de fournisseurs, dont 5 en exclusivité et ne souhaite pas s’arrêter là. « J’ai un projet de recrutement en ce moment, je recherche une assistante afin de me dégager du temps. Je pourrais alors développer encore plus les ventes de mes fournisseurs. Il y a vraiment matière ! ».

En parallèle de cette activité, Veranika exerce toujours son premier métier d’interprète à hauteur de 15% de son temps, au titre de « Interprète – Traducteur Expert judiciaire à la Cour d’Appel de Paris » pour les langues suivantes : russe, français, biélorusse, anglais et polonais.

Lacour Estelle

Estelle Lacour, courtière en assurances

Suite à un accident tragique, le décès de sa responsable, Estelle envisage de racheter dans un premier temps la structure dans laquelle elle était salariée depuis une quinzaine d’années : un cabinet de conseil en gestion de patrimoine, investissement financier et courtage en assurance de personne. « Voyant que le rachat ne serait pas possible, j’ai du coup décidé de prendre les devants et de créer ma propre structure ».

Un contact auprès de la BGE et une dizaine de rendez-vous individuels plus tard, Estelle lance officiellement son SARL Inesto le 1er aout 2018, tournée vers la protection sociale (mutuelle, garantie prévoyance, ..). « Tout est allé très vite et je voulais que ça aille vite ! Le 31 mai j’ai signé ma rupture conventionnelle, en me fixant comme objectif de lancer ma société avant septembre. Malgré les délais courts, j’ai fini par réussir ».

Estelle travaille dorénavant en collaboration avec la société Hexa-Finance, spécialisée dans la gestion de patrimoine, afin de compléter ses compétences, et est mandataire auprès de cette dernière. « Je travaille à mon compte, mais je bénéficie de la structure Hexa-Finance, à laquelle je reverse une partie de mon chiffre d’affaires en contrepartie des locaux, ... Dans cette configuration, je suis ainsi libre de mes choix et mes clients m’appartiennent ».

  

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